Journée Nationale des Aidants familiaux : Nos revendications pour les aidants familiaux

Les 8.3 millions aidants familiaux et proches aidants, par l’appui qu’ils apportent aux personnes âgées, aux personnes malades, aux personnes en situation de handicap sont des maillons incontournables du lien social et de l’accompagnement. Parce qu’être aidant est rarement un choix, le Collectif inter associatif des aidants familiaux publie aujourd’hui des revendications aux pouvoirs publics pour améliorer leur situation.

 

Nos revendications portent principalement sur :

1 – La formation et l’information

La mise en place d’une information claire et accessible permettant à l’aidant de connaître ses droits et ses possibilités d’aides. Il doit pouvoir également, quel que soit son lieu de résidence, recevoir l’aide nécessaire à ses démarches et connaître les dispositifs de proximité existants.

 

2- La santé de l’aidant, son soutien physique et moral

Le CIAAF revendique, pour tous les aidants, la prise en charge à 100% d’un bilan de santé annuel et l’accès gratuit à un soutien moral et/ou psychologique.

 

3- La prise en compte de l’urgence, la suppléance et le répit

De véritables relais doivent pouvoir être identifiés. Des offres de suppléances et de répit doivent pouvoir être proposées à tous les aidants familiaux.

 

4- Les ressources et les droits sociaux

Le CIAAF revendique la prise en compte d’une véritable conciliation charge d’aidant / vie professionnelle pour les aidants salariés. La mise en place du congé d’aidant depuis janvier 2017 est une véritable avancée, que nous avons déjà soulignée, mais il faut aller plus loin et prévoir son indemnisation.

Il demande aussi une meilleure prise en compte du rôle d’aidant pour la retraite (harmonisation des droits en matière de majoration de durée d’assurance ; majoration portée à un minimum de 16 trimestres ; retraite sur la base d’un temps plein pour tous les aidants familiaux et proches aidants qui, parce qu’ils viennent en aide à un proche,  n’ont pu aller sur le marché du travail, ont dû passer à temps partiel, prendre un congé de proche aidant et/ou interrompre leur activité professionnelle.)

 

Si les aidants familiaux sont officiellement reconnus par la loi (2005 pour les aidants familiaux de personnes handicapées et 2015 pour les proches aidants de personnes âgées) les droits des aidants nécessitent d’être améliorés pour répondre à la réalité de leurs situations. L’aide qu’ils apportent dépasse la simple solidarité familiale, leur tâche est sous-évaluée et ses conséquences mal connues. Par ailleurs, une personne doit pouvoir choisir d’être l’aidant d’un  proche et pouvoir choisir son degré d’implication, tout comme une personne doit pouvoir choisir par qui elle veut être aidée. C’est pourquoi le CIAAF demande le développement de services de proximité et de qualité.

 

Contacts presse : Laure MONDET (UNAF) : 01 49 95 36 05 & Evelyne WEYMANN (APF) : 01 40 78 56 59

 

CP-CIAAF Plaidoyer 2017 JNA2017

Présidentielle 2017 – Les propositions du CIAAF pour les aidants familiaux

Les 8.3 millions aidants familiaux et proches aidants sont des maillons incontournables du lien social et de l’accompagnement, par l’appui qu’ils apportent aux personnes âgées, aux personnes malades, aux personnes en situation de handicap. Pour améliorer les droits dont ils bénéficient, le Collectif inter associatif d’aide aux aidants familiaux présente 6 propositions et 10 mesures.

 

1 – Renforcer le congé de proche aidant

Depuis janvier 2017, le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial. Ce congé permet d’accompagner une personne âgée ou en situation de handicap. Néanmoins, il mérite d’être amélioré afin de mieux répondre aux besoins des proches aidants et de préserver leurs droits, avec :

  • Une indemnité au moins équivalente à l’allocation journalière de présence parentale.
  • Une durée de 3 ans sur l’ensemble de la carrière.
  • Un maintien des droits à la retraite sur la base d’un temps plein.

 

2– Assurer des moyens décents aux aidants familiaux et proches aidants durant la retraite

Venir en aide à une personne dépendante a un impact sur la vie professionnelle et le déroulement de carrière de l’aidant familial ou proche aidant. Cet impact ne soit pas amener à une situation de pauvreté durant la retraite. Le CIAAF demande donc :

  • L’harmonisation les droits en matière de majoration de durée d’assurance et une majoration portée à un minimum de 16 trimestres.
  • Une pension de retraite sur la base d’un temps plein pour tous les aidants familiaux et proches aidants qui, parce qu’ils viennent en aide à un proche, n’ont pu aller sur le marché du travail, ont dû aménager leur temps de travail, passer à temps partiel, prendre un congé de proche aidant et/ou interrompre leur activité professionnelle, et ceci même s’ils sont dédommagés au titre de l’aide apportée.

 

3–Défiscaliser le dédommagement

Le dédommagement, très faible, alloué aux aidants familiaux pour le service indispensable qu’ils rendent à la société doit être déclaré au titre des bénéfices non commerciaux (!), ce qui est susceptible d’induire une diminution d’autres prestations du fait de l’augmentation du quotient familial. Le CIAAF demande :

  • La non-imposition du dédommagement pour tous les aidants familiaux et proches aidants.

 

 

 

4 – Permettre un réel accès aux droits

Les aidants familiaux sont souvent peu ou mal informés de leurs droits et les réponses qu’ils peuvent mobiliser en matière de soutiens et répit restent peu nombreuses et sont réparties de façon très inégale sur le territoire. Il faut donc :

  • Une information claire et accessible en matière de droits (dédommagement, assurance maladie, retraite, congés, répit…)
  • Le développement de réponses concrètes de soutien et de répit sur l’ensemble du territoire

 

5 –Reconnaître la place et le rôle des aidants familiaux et proches aidants

La problématique des aidants (place, rôle, conséquences) reste mal connue de la part des différents intervenants professionnels. Le CIAAF demande donc :

  • La mise en place d’un module sur la relation aidant/aidé/professionnel dans toutes les formations des métiers du secteur sanitaire, social et médico-social (département, MDPH, CAF….).

 

6 –Reconnaître l’activité de l’aidant familial

Les aidants familiaux et proches aidants, en majorité des femmes (57%), qui ne travaillent plus du fait de l’aide apportée à un proche perdent leur statut d’assuré(e) et deviennent ayant droit de leur conjoint. Il s’agit d’une non-reconnaissance du travail effectué auprès des proches aidés. Le CIAAF demande donc :

  • La possibilité d’une affiliation gratuite à l’assurance maladie pour tous les aidants familiaux et proches aidants.

 

Si les aidants familiaux sont officiellement reconnus par la loi (2005 pour les aidants familiaux de personnes handicapées et 2015 pour les proches aidants de personnes âgées) les droits des aidants nécessitent d’être améliorés pour répondre à la réalité de leurs situations.

 

www.ciaaf.fr

 

Les membres du CIAAF :

Contacts presse :

Laure MONDET (UNAF) : 01 49 95 36 05

Evelyne WEYMANN (APF) : 01 40 78 56 59

[Sondage BVA – Fondation April] Aidant : une situation encore méconnue

[Sondage BVA – Fondation April] Aidant : une situation encore méconnue

 Moins d’un tiers des Français (32%, +4 pts) déclare avoir déjà entendu parler du thème des aidants. 69% des aidants ne se considèrent pas comme aidants.

Un portrait type de l’aidant qui va à l’encontre des idées reçues

La majorité des aidants sont actifs (58%, dont 50% de salariés)

Capture

79% d’entre eux ont moins de 65 ans et 8% ont moins de 25 ans

age

85% des aidants aident un membre de leur famille

famille

Être aidant au quotidien : un rôle difficile mais qui permet de se rapprocher du proche aidé

Lorsqu’on leur demande les principales difficultés auxquels ils sont confrontés, les aidants interrogés déplorent surtout un manque de temps (35%), et plus d’un quart ressent une certaine fatigue physique (26%)

difficultés

Être aidant ne présente toutefois pas que des inconvénients : 84% estiment que leur situation a des effets plutôt positifs sur la relation qu’ils ont avec la personne qu’ils aident

effets

Des aidants en attente de solutions concrètes et de davantage de reconnaissance

Interrogés sur les pistes d’actions prioritaires pour les aider à mieux vivre, les aidants souhaitent surtout bénéficier d’une aide financière et/ou matérielle (31%), de formations (26%) ou d’un soutien psychologique

action

Plus de 8 aidants sur 10 (81%) trouvent que les pouvoirs publics ne valorisent pas assez le rôle d’aidant

pas assez

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[Conférence] Des solutions de répit pour les aidants familiaux (complet)

bandeau mail et site

Mardi 18 octobre, dans le cadre de la Journée Nationale des Aidants, le CIAAF organise une après-midi consacrée aux solutions de répit pour les aidants familiaux. L’échange sera animé par Brigitte Lamarre, administratrice en charge des aidants familiaux à l’UNAF et porte-parole du CIAAF. Il sera introduit par une conférence de Franck Guichet, sociologue et suivie d’une table ronde avec différents acteurs du répit : Sandrine Courtois, responsable du département de l’offre pour personnes âgées de l’agence régionale de santé Ile-de-France (ARS), Pascale Lacharrière, administratrice de la plateforme ELSAA, Laurence Godefroy, chef de projet VRF Les Cizes pour l’AFM-Téléthon et Anne Khelfat, aidante familiale et membre du CIAAF.

L’échange portera notamment sur :

  • L’origine et l’émergence du répit dans l’accompagnement des personnes vulnérables ;
  • Les différentes modalités d’organisation et les acteurs du répit ;
  • La reconnaissance des aidants et le droit au répit (loi d’adaptation de la société au vieillissement) ;
  • Les freins et les leviers pour développer une offre de répit.

L’événement aura lieu en salle Laroque : le 18 octobre 2016 14h à 17h à l’UNAF, 28 place Saint-Georges, 75009 PARIS

N’hésitez pas à relayer l’information à vos réseaux !

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Lancement du 1er prix “entreprise et salariés aidants”

Lancement du 1er prix “entreprise et salariés aidants”

• Un événement inédit qui récompense les meilleures initiatives des entreprises pour leurs
salariés aidants.
• Un prix national ouvert à toutes les organisations, quelle que soit leur taille ou leur statut.
• Un pas de plus vers la reconnaissance d’une situation bientôt vécue par près d’un salarié sur
quatre en France.

La prise en compte des salariés aidant quotidiennement un proche rendu dépendant par l’âge, la maladie ou le handicap se présente comme un enjeu incontournable pour l’avenir ! Les salariés aidants représentent en effet un nombre croissant d’actifs : 1 sur 6 aujourd’hui et 1 sur 4 d’ici 10 ans, voire 1 sur 3 pour les plus de 40 ans (source : Malakoff Médéric). Ils cristallisent les enjeux de conciliation entre vie privée et vie professionnelle : leur prise en charge par l’employeur tient à la fois de la responsabilité sociétale et de la rentabilité économique.
Face à l’importance d’un sujet qui implique l’ensemble de notre société, le Prix « Entreprise & Salariés Aidants » vise donc à sensibiliser la communauté des décideurs autant qu’à favoriser l’émergence et le partage des bonnes pratiques !
Cet événement (un colloque et une remise de Prix) se tiendra le 29 novembre 2016 au Ministère des Affaires sociales et de la Santé.
Il est placé sous le patronage de Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et de Madame Laurence ROSSIGNOL, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes.
Les prix seront attribués par un Jury indépendant composé de  professionnels et d’experts reconnus. Le Jury, en cours de constitution, figure sur le site web dédié à l’événement. Il sera présidé cette année par Monsieur Daniel LEBEGUE, président de l’ORSE.

Les lauréats du Prix pourront se prévaloir d’une véritable reconnaissance dans le cadre de leur démarche RSE lors d’un événement inédit réunissant près de 250 invités : dirigeants et cadres d’entreprises, élus, représentants de l’administration, responsables associatifs et partenaires sociaux.

Avec la participation de l’UNAF, l’ORSE et France Alzheimer et maladies apparentées.

Appel à candidature
Les structures commerciales ou non commerciales ayant développé au sein de leur organisation une démarche, un dispositif ou une action en faveur de leurs salariés aidants peuvent concourir gratuitement au Prix Entreprise & Salariés Aidants en téléchargeant le dossier de candidature sur le site www.prix-entreprise-salaries-aidants.fr. La date limite de dépôt des candidatures est le 8
novembre 2016.
Trois catégories sont prévues pour la 1ère édition de ce Prix :
•  Meilleur aménagement des conditions de travail pour les salariés aidants
•  Meilleur service (sensibilisation, information et accompagnement) pour les salariés aidants
•  Meilleure pratique managériale pour les salariés aidants

Pour en savoir plus, participer ou concourir :
www.prix-entreprise-salaries-aidants.fr

Contact Presse :
Edouard de Hennezel
ALTEUS Conseil

edh@alteus-conseil.com

Agir contre les écarts de salaires femmes/hommes (GPG) : prendre en compte le cas des aidantes informelles

Agir contre les écarts de salaires femmes/hommes (GPG) : prendre en compte le cas des aidantes informelles

Un premier projet, mené par la LDH, la Macif et des partenaires européens a montré la difficulté de concilier rôle d’aidant et vie professionnelle. Il a montré également qu’en règle générale les aidants informels sont pénalisés au niveau du salaire et de leur progression de carrière ce qui a une incidence sur leurs revenus tout au long de la vie, puisqu’ensuite, leur pension de retraite sera minorée en conséquence. Or les aidants sont surtout des aidantes. La nécessité d’assurer ce rôle renforce donc les écarts de salaires femmes/hommes (Gender Pay Gap ou GPG).

Peu ou pas connue, cette cause d’écarts de salaires femmes/hommes dus au rôle d’aidant n’est pas combattue, alors que leur nombre augmente et qu’ils sont essentiels dans une prise en charge de la dépendance à moindre coût pour la société. L’objectif de la LDH et de Macif-Mutualité  est de mener des actions pour que l’égalité de traitement F-H devienne effective. La LDH a souhaité contribuer à lutter contre ce facteur de GPG en mettant en œuvre un projet transnational, soutenu par des fonds européens avec l’IRES (Institut de recherches économiques et sociales), la CGT Rhône Alpes, ARCS (Italie), la LDH du Luxembourg, la LDH autrichienne et l’AEDH (Association Européenne pour la Défense des Droits de l’Homme).

Ce projet a démarré par un état des lieux qui a permis de dresser un panorama des politiques d’aide à la dépendance dans les pays concernés, d’étudier des cas concrets d’écarts de salaires dus au rôle d’aidante informelle, de vérifier que le GPG dû au rôle d’aidante informelle est une réalité, mais une réalité invisible, de rechercher d’une part les bonnes pratiques en entreprises et d’autre part, dans les différents contextes de politiques publiques, les solutions déjà mises en œuvre.

La mutualisation de ces données a permis de proposer une série de recommandations pour réduire ces inégalités salariales.

Un colloque transnational le 24 mai 2016 a présenté les résultats de ces travaux. Ces analyses et propositions sont traduites en outils de sensibilisation et de communication : brochure, flyer, infographie animée en français, anglais, allemand et italien téléchargeables ici.

Ce 8 mars « Journée internationale des femmes » est une occasion d’éclairer un peu la situation des aidantes familiales en France

Ce 8 mars « Journée internationale des femmes » est une occasion d’éclairer un peu la situation des aidantes familiales en France

Etre une femme aujourd’hui, en France et dans le monde, c’est encore ne pas avoir les mêmes droits et les mêmes opportunités. C’est parfois même le prétexte à un traitement différencié.
Etre une aidante familiale car un de nos proches a besoin d’aides pour les activités de la vie quotidienne est encore trop considéré comme « naturel ».
De nombreuses conjointes, de nombreuses mères s’attachent ainsi à rendre meilleurs les jours de leur proche en s’oubliant et se perdant parfois dans cette aide. Nombreuses sont celles qui doivent arrêter partiellement ou totalement leur activité professionnelle perdant ainsi toute chance d’évolution, nombreuses sont celles qui s’appauvrissent et hypothèquent leur future retraite.
Beaucoup d’entre elles ne se font plus suivre pour leur santé, elles n’y pensent plus, n’ont pas le temps…, et pourtant, elles sont fatiguées, elles ont mal au dos et leur moral n’est pas toujours très bon. Aidante, soignante, accompagnante, soutenante…, les rôles familiaux habituels de conjointes, mères ou sœurs s’effacent…
Nous savons que les conséquences de l’aide fournie à un proche peuvent altérer gravement la qualité de vie de ces femmes, leur santé physique et psychique, mais aussi instaure et accroit un isolement social. Nous savons que le contexte économique actuel risque bien d’aggraver leur condition et celles des personnes accompagnées.

Le Collectif inter-associatif des aidants familiaux revendique pour ces femmes une prise en compte collective digne de ce nom, de véritables mesures de reconnaissance de leur rôle et des économies substantielles qui sont faites sur leur engagement.
Le Collectif inter-associatif des aidants familiaux alerte sur cette solidarité familiale, qui pourrait devenir une réponse trop facile aux besoins des personnes handicapées et dépendantes et qui conduirait au désengagement des solidarités publiques.
Le Collectif inter-associatif des aidants familiaux plaide également pour un développement de services d’accompagnement de proximité, avec des professionnels formés, qui pourraient permettre aux femmes aidantes, à la personne accompagnée et à toute la famille une meilleure qualité de vie, une égalité des droits et des chances et une participation sociale

Quelle est l’opinion des Français face à la perte d’autonomie ?

Quelle est l’opinion des Français face à la perte d’autonomie ?

Chaque année, le Baromètre Autonomie OCIRP – France Info – Le Monde enregistre la prise de conscience, l’attitude et les comportements des Français face au vieillissement et au problème de l’autonomie.

Présentés sous forme d’infographie, certains chiffres montrent l’opinion des Français par rapport aux aidants :

61% des français sont favorables à un renforcement des droits des proches aidants.

68,8% des français sont favorables au congé des proches aidants créé par la loi d’adaptation de la société au vieillissement.

72,5% des français souhaitent un renforcement du droit au répit.

D’autres alarment sur la situation des aidants :

48% des aidants déclarent avoir une maladie chronique.

1 aidant sur 3 meurt avant son proche aidé de 60 ans et plus.

75% des aidants se sentent anxieux, stressés ou surmenés.

83% des aidants déclarant ressentir une charge lourde éprouvent un sentiment de solitude.

2 aidants sur 3 ont l’impression que leur employeur ne prend pas en compte leur situation d’aidant.

La distance moyenne entre un aidant et son aidé est de 226 km.

Pour télécharger l’infographie cliquez ici.